Pierre-Thomas-Nicolas HURTAUT
L’Art de péter. Essai théori-physique et méthodique
Pierre-Thomas-Nicolas HURTAUT
L'Art de péter. Essai théori-physique et méthodique à l’usage des personnes constipées, des personnes graves et austères, des dames mélancoliques, et de tous ceux qui sont esclaves du préjugé. Suivi de l’Histoire de PET-EN-L’AIR et de la REINE DES AMAZONES, où l’on trouve l’origine des vidangeurs
140 pages, 110 x 180 mm.
Hors collection
Parution: 15 novembre 2023
ISBN: 978-2-940718-31-3
Fleuron de la littérature scatologique de salon du XVIIIe siècle, L'Art de péter, de Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut paraît en 1751 à l’adresse fictive de Florent-Q, rue Pet-en-Gueule, au Soufflet, en Westphalie. Dans cet ouvrage flatulent, Hurtaut (1719-1791) parodie avec virtuosité les traités scientifiques de son temps. On découvrira ainsi toute une taxonomie des pets classifiés notamment selon leurs propriétés olfactives et auditives mais aussi grâce à de précieuses sources littéraires, à l’instar de l'aventure de Priape et les sorcières relatée par Horace. Au terme de ces pages pleines de matières, vous serez à même de distinguer un pet de demoiselle, un pet de maçon ou celui d’un géographe.
Cet écrit saugrenu, devenu, par la force des choses, un classique en la matière, attirera non seulement les scientifiques en herbe, mais sera surtout le cadeau par excellence pour dérider son hôte et apporter une touche d’à propos lors d’une invitation.
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Curieux écrivain, dont on ne connaît que peu de choses : Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut (1719-1791), fut professeur de latin à l’école militaire de Paris. La lecture de ses ouvrages nous enseigne toutefois qu’il avait un certain goût pour l’ironie, comme en témoigne son Coup d’œil anglais sur les cérémonies de mariages (1750), et un intérêt marqué pour les pastiches de traités médicaux ; après le succès de son Art de péter, il sévit à nouveau en publiant un Essai de médecine sur le flux menstruel (1754).
Revue de Presse
Prout prout!
« […] Enfin, le propos, si scientifique qu’il paraisse, nourrit également son propos de légendes, qui prêtent à certaines divinités antiques des flatulences hors norme, dans le genre des coups de canon plutôt que de la sonorité du flageolet (et: oui, l’auteur évoque les flageolets, et le double sens malicieux n’échappera pas au lecteur…). C’est du reste sur « Histoire du prince Pet-en-l’air et de la reine des Amazones », un texte mythique bien farfelu, que s’achève « L’Art de péter », comme en un ultime éclat… de rire. »
Daniel Fattore sur fattorius.ch (27 décembre 2023). -> Lire le billet
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